Agathe GERAUD

 
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#Parcours Perso

Agathe GÉRAUD est une jeune femme de 27 ans, au parcours plus que varié, et que rien ne prédestinait à être aujourd’hui étudiante en développement web. Bien qu’elle aime jouer au jeux-vidéo durant son enfance elle s’en lasse rapidement et le numérique en soi ne l’intéressera plus avant qu’un concours de circonstances ne l’amène à se découvrir un attrait certain pour le développement informatique.

#Parcours Scolaire et pro

Après son Bac, Agathe entre en double Licence Economie-Gestion/Langues Etrangères Appliquées à Grenoble, qu’elle conclue par une année d’échange au Brésil. Elle déplore le manque de pratique ce qui la mène à se questionner sur sa poursuite d’études et finalement décider de faire un CAP Maroquinerie en alternance, elle qui appréciait depuis longtemps le travail du cuir.

Au cours de cette année elle travaille pour une grande maison de luxe française et même si elle adore cela, le travail physique et répétitif de la production d’un produit et le manque de perspectives que cela lui apporte la poussent à continuer ses études dans un nouveau domaine. Agathe entre donc en Master en marketing du luxe à Paris au cours duquel elle est assistante cheffe de produit pendant deux ans pour la marque Roland Garros.

C’est avec une Licence, un CAP et un Master en poche qu’Agathe pose ses valises à Lyon et prépare le diplôme étudiant-entrepreneur de Lyon 3 durant lequel elle créé sa marque de bijoux et emploie même des stagiaires.

Cette année-là, Agathe rencontre plusieurs entrepreneurs porteurs de projets qui ne les concrétisent pas par manque de développeurs.euses associé.e.s.

C’est au cours de la création du site web de sa marque qu’elle se rend à l’Ecole 42 Paris pour y obtenir l’aide de son demi-frère, il lui enseigne les bases d’html et elle se découvre alors un attrait pour l’informatique.

Elle s’inscrit à L’Ecole 42 Lyon et entre dans la piscine, un système de sélection qui durera un mois, en août dernier dans l’optique d’en apprendre plus mais pas forcément de poursuivre sur les trois années du cursus. Finalement elle se prend au jeu et aime ce qu’elle fait, au bout de deux semaines elle sait qu’elle veut continuer et réussit la sélection.

Le facteur métier du développement lui plait : “On peut travailler où l’on veut et quand on veut, pour une grande entreprise ou une petite start-up, à distance ou dans des locaux”.

Le travail de développement informatique offre une multitude de possibilités et permet d’adapter son job à sa vie personnelle.

#Succès et échecs

Pour Agathe, « le véritable échec c’est de ne pas avoir essayé ». Une fois cette philosophie de vie évoquée, on comprend la variété que reflète son parcours scolaire et professionnel. Elle explique que tant que l’on essaie on a déjà tout réussi, même si la finalité n’est pas atteinte, car cela veut dire que l’on s’est écouté et qu’on a fait la démarche de se lancer. Elle donne l’exemple de ses débuts en informatique et estime que même si elle n’avait pas été acceptée après la piscine elle ne l’aurait pas vécu comme un échec puisqu’elle y aurait déjà appris énormément de choses.

#Conviction numérique

Agathe voit dans le numérique la possibilité de simplifier la vie des usagers, de réduire les inégalités et résoudre des problèmes existants, et explique qu’il est important que les personnes travaillant dans ce domaine le fassent avec l’optique que le numérique serve à la bonne cause.

Pour elle, le numérique est un domaine très riche et d'avenir, où il y a besoin de plus de parité mais aussi de mixité tant sociale que culturelle, et que les jeunes filles qui se lancent aujourd’hui pourraient être actrices des projets de demain.

Même si un travail de sensibilisation est fait auprès des jeunes filles pour les attirer vers les métiers du numérique, il ne servira à rien si aucun travail de sensibilisation auprès des garçons n’est fait en complémentarité.

Maelly Sanchez

Le 6 mai 2020